des photos du vernissage du 11 janvier 2008 des photos de l'exposition la page de son expo de janvier 2006 à l'atelier sa page "Artiste de l'atelier" Ecouter : un extrait du discours d'Anne-Marie COULOMB le soir du vernissage - Télécharger le fichier MP3 - 2931ko - environ 1mn (et lire la suite au bas de cette page...) "Peindre de la matière et des traces sur un médium qui a déjà vécu. Le drap, une toile froissée de rêves. S'imprégner du support, le marquer, le salir, l'essuyer, recommencer et retravailler encore jusqu'à ne plus savoir quoi faire. Et voir que c'est fini." Voilà - décembre 2007 Aujourd'hui, sur les bases de sa nouvelle expo, vous aurez droit de ma part à quelques réflexions que m'a inspirée cette belle peinture. Le geste est large, les formes sont pleines. Le trait est fort, bien placé, et la couleur magnifique, à la fois reposante, flashie, harmonieuse. Bien que ce travail ne révèle pas une nature angoissée (je sais qu'elle l'est), son art n'est pas décoratif et le commentaire que j'en fais après m'être imprégnée de ces toiles c'est que sa peinture est libre et sous influence à la fois. En effet on sent, avec bonheur, le maītre DAUMAS, celui qui ne peint plus trop, celui qui veille mais laisse libre l'artiste élève qui a grandi et existe maintenant par elle-même. ... Et c'est ça qu'on aime ici - l'art création qui devient liberté. A partir de ces quelques commentaires sur Valérie et sa peinture, je voudrais dire que le peintre est agi par une pulsion de plaisir et d'urgence, de nécessité supérieure et libératrice, celle de poser sur la toile quelque-chose de soi - une aventure toujours renouvelée. Et grāce à cette liberté, la peinture est l'endroit qui sauve l'homme des horreurs produites par l'homme. Car l'homme détruit l'homme, mais il se sauve par l'art. Oui la création/liberté le sauve de l'orgueil, du superficiel, de l'inauthentique. La peinture peut par la création aboutir à la vérité. L'art/création/liberté se construit en combattant contre soi-même et contre les autres. L'art/création/liberté c'est le présent et l'éternel à la fois inventé peut-être pour avoir voulu remercier Dieu de pouvoir le pratiquer, libre de lui, ou égal à lui. Et si aujourd'hui on peut penser que l'humanité s'abīme de plus en plus, nous voulons croire que l'art, lui, ne meurt pas. Donc l'art témoigne quand même bien en faveur d'une certaine liberté métaphysique ou sociale - mais je ne suis pas philosophe... et je laisse donc le public, vous ici, être libres d'admirer le travail de Valérie. Expositions :
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