d'une partie des OEUVRES présentées du vernissage du vendredi 29 février Écouter: Un extrait du discours d'Anne-Marie COULOMB et Mathieu JOSEPH (Télécharger le fichier en MP3 - mono - 3015 ko - 3mn 12s) 
Je pratique une peinture intuitive et gestuelle. Sur la thématique du plein et du vide, envisagée comme base de départ, je m'applique à libérer la main des étouffants contrôles de l'idéologie. Ma création est chaotique, sans frontières évidentes entre ce qui commence et ce qui finit. D'une veine lyrique, mes productions se caractérisent par une diffusion chromatique qui fait vibrer le graphisme et les couleurs., composant ainsi un univers où des bribes de figuratif jouent dans l'abstrait. Il se crée alors un monde où l'imaginaire se mesure sans cesse au réel. Chaque spectateur peut donc avoir sa propre lecture, sa propre histoire en rencontrant mes peintures. Mathieu JOSEPH - décembre 2007 
 Voir aussi Sa précédente expo en 2003 à l'Atelier où il écrivait déjà: Le vide est un espace toujours sondé, toujours questionné mais jamais résolu tant il est insaisissable. L'équilibre du rapport plein/vide est au centre de ma problématique plastique. C'est le vide qui pour l'harmonie du monde ne doit jamais faire défaut, n'importe où. Le rythme, l'espace et le temps sont en jeu dans cette peinture semblable à une transfiguration où le graphisme et le chromatique semblent se fondre pour ne plus être qu'un sentiment vibratoire de l'écoulement du temps et de l'instant vécu. D'un côté le chaos, la fulgurance et le mouvement, de l'autre le silence, la rigueur et l'apaisement se confondent pour n'être plus que l'expression d'un monde sans cesse en devenir. Le signe et son inscription rythmique matérialisée dans l'organisation de vides et de pleins est l'élaboration d'une forme de vie, d'un mouvement, d'un langage. Le langage pictural a l'avantage d'avoir recours aux systèmes de significations que sont le geste, le rythme, le signe pour en faire quelque chose qui ne fait plus sens que d'elle-même, hors sens linguistique et sémiotique. La lumière naît des procédés d'accumulation, de dispersion et d'évanouissement. Ma peinture, avec ses recouvrements, ses gravures et ses effacements, consiste en un jeu de superpositions graphiques et chromatiques, d'émergences et de résurgences qui, en jouant avec le dialogue vide/plein, élabore un champ architectural capable de générer sa propre lumière par et pour un agencement des vides et des pleins. C'est en ce sens que je qualifie mon travail de "transfigurationnel" : transformer en améliorant, transformer l'extérieur par l'intérieur aussi bien que les qualités concrètes de le forme par un incessant recommencement. 
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