Hommages à Adam NIDZGORSKI
Né le 27 février 1933, décédé 16 février 2025, à quelques jours de ses 92 ans...





Ci-dessous quelques textes extraits des messages reçus après l'annonce du décès d'Adam NIDZGORSKI.
Vous pouvez ajouter le vôtre en adressant un mail à Jacqueline Gronchi jagcln@orange.fr




Adam, tu viens de nous quitter, toi le poète du coeur, dont les oeuvres pudiques nous rappellent tant l'enfance et les premières émotions de la vie.
Nous sommes subjugués par ces regards inoubliables qui parlent à nos yeux...
Tu as rejoint le pays des artistes singuliers que nous apprécions depuis longtemps dans notre atelier.
Adam, tu seras toujours un bel ami, à jamais dans nos mémoires !

Anne-marie COULOMB - Responsable de l'atelier des Caves du Logis-Neuf - 24/02/2025





Photos prises au restaurant en face de l'atelier lors d'une visite d'Adam le 2 décembre 2021.


La première fois que j'ai vu Adam, c'était au vernissage d'une expo organisée par les SOTTA au Vieux Bassin à Allauch.
J'avais remarqué son regard, je ne connaissais pas encore beaucoup ceux des personnages qu'il dessinait… Je faisais les photos de la collection SOTTA, j'ai eu l'occasion de le rencontrer plusieurs fois et nous avons sympathisé. Il a fait trois expos à l'atelier, lieu qu'il aimait beaucoup, il en aurait volontiers fait une quatrième.
En décembre 2021, il est venu un matin en visite à l'atelier, moment chaleureux avec Anne-Marie COULOMB suivi d'un repas au restaurant d'en face. Je n'ai pas résisté à mettre sur le site quelques photos prises ce jour là.
Quand je regarde dans mes archives les photos que j'ai prises d'Adam, je constate qu'il fait souvent des grimaces, des pitreries.
Adam était sincère dans son art et dans sa vie, un homme remarquable, sa disparition me peine comme elle attriste beaucoup ceux qui l'ont connu.

Jacqueline GRONCHI - 26/02/2025


Merci pour votre article, vous dites qu'Adam faisait souvent des grimaces. En effet, il aimait se déguiser et faire le pitre. N'étant pas en reste, j'ai très souvent participé à des blagues, pitreries et déguisements. Cela va me manquer.
Dans ses dernière volontés, Adam m'a nommé personne morale de ses œuvres et il m'a explicitement demandé de faire vivre son travail. Je me suis donc mis en tête de créer dans un premier temps la page Facebook (1) mais aussi de répertorier et classer tous ses dessins. Tous sont actuellement chez moi physiquement. De plus ils sont répertoriés dans un disque dur et classés. Il m'a aidé à trier, classer, mesurer, photographier des centaines de dessins et tapisseries. Cette tâche a duré un an, il était fatigué mais très content du résultat.
Je suis donc prêt à faire perdurer son travail, si vous avez des connaissances pour l'exposer, je suis disponible.
Encore merci pour votre page hommage à mon cousin. Elle est très bien faite.
Bonne journée

Gilles RIVALLIN - 27/02/25
(1) Facebook : "L'association d'Adam Nidzgorski"






Adam NIDZGORSKI lors de son exposition à la chapelle St Pierre en octobre 2023.
Article de La Provence SALON du 27 février 2025.




On ne pouvait qu'aimer Adam Nidzgorski. Il était gentil et curieux des gens et du travail des artistes qu'il rencontrait. D'ailleurs lors de notre première entrevue, je n'avais même pas compris qu'il était peintre lui-même, il ne l'avait pas dit. Une autre fois, il m'avait raconté qu'il avait réalisé aussi toute une production de dessins brodés dont il m'avait expliqué généreusement la technique.
Je ne le connaissais pas bien, j'ai lu des bribes de biographie depuis son décès. Dans ses oeuvres, les personnages sont rarement seuls, souvent serrés les uns contre les autres d'une manière ou d'une autre, dans un sens ou dans l'autre, tels les chiots d'une même nichée qui chercheraient ensemble à survivre dans un monde hostile qui les malmène et les inquiète, puisque c'est la seule manière possible d'exister de toute façon. La naïveté (dans le sens naturel, simple et vrai) et l'innocence, la bonhomie de ses personnages ne masquent pourtant pas me semble-t-il une souffrance et des meurtrissures surmontées grâce à la nichée justement, et des émotions pudiquement rentrées mais bien réelles. Ses dessins sont intemporels : j'y vois tout autant des peuples des premiers âges serrés autour d'un feu pour se protéger des fauves nocturnes, que des usagers du métro aux heures de pointe, tous autant confrontés à une sociabilité complexe et ambivalente que l'on pourrait, selon les jours et notre propre humeur, interpréter comme de l'espoir ou de la déploration.

Rodia BAYGINOT - 2 mars 2025




Voir aussi sur ce site :
- la page de son expo en 2011
- la page de son expo en 2006
- la page de son expo en 2002








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