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C'est avec jubilation que nous retrouvons ses personnages attachants dont le regard et la posture évoquent des sentiments complexes, furtifs, souvent mélangés, "mi figue mi raisin". La simplicité apparente de ses dessins ne diminue en rien la richesse des émotions à peine montrées mais bien présentes. Nulle sophistication ni mise en valeur de ce qui est montré par quelque qualité de support qui peut être une feuille volante, le journal, un morceau de tissu... Seulement l'essentiel. Adam NIDZGORSKI expose toute l'année en France et à l'étranger. A MARSEILLE, on peut le voir tous les jours chez les Maîtres fleuristes Christine et Jean-Paul BENICH (Campanule - 10 rue de Lodi - 13006 MARSEILLE). Voir les expositions hors atelier "Par son autodidaxie, l'inventivité des formes, la spécificité de ses sujets, Adam NIDZGORSKI est souvent apparenté à la mouvence des singuliers de l'art. Mais il est avant tout un peintre et, certainement, l'un des plus émouvants qui soient." Alain BOUILLET dans "La puissance fragile d'Adam NIDZGORSKI" Editions Encre et lumière - 2004 (Association Encre et Lumière - 30260 Cannes et Clairan - 0466 80 19 77) D'ascendance polonaise, Adam NIDZGORSKI est né en 1933 à CORMEILLES en PARISIS, en région parisienne. En 1951, à la fin de ses études, Il obtient une bourse et part pour VARSOVIE. Résidant en POLOGNE jusqu'en 1956, il contribue à y introduire le judo. De retour en FRANCE en 1956, il gagne la TUNISIE dès février 1957, où il demeurera pendant 10 ans, devenant professeur d'éducation physique à l'École Supérieure d'Éducation Physique de TUNIS. Encouragé par une amie professeur aux Beaux Arts, c'est en 1963 qu'il commence à dessiner et à peindre, pour lui-même d'abord, et en parfait autodidacte. Il utilise la gouache, l'encre de Chine, le crayons de couleur et travaille à cette époque sur papier ainsi que sur ces supports moins conventionnels que sont les boîtes d'allumettes. Il participe à sa première exposition collective à TUNIS en 1965 (Galerie des Arts). En 1967, retour à PARIS où il travaille avec le groupe Concordance. Après plusieurs expositions locales, c'est lors de l'inauguration de la fondation DUBUFFET qu'Adam NIDZGORSKI rencontre Alain PAUZIÉ qui lui conseille de contacter Gérard SENDREY au Site de la Création franche de BÈGLES. En septembre 1992, Gérard SENDREY l'invite à l'exposition collective des Jardiniers de la Mémoire, puis, en septembre 1994, à une exposition jumelée avec Raymond RAYNAUD. Depuis, de multiples expositions tant collectives que personnelles lui ont rendu hommage et le festival "Art et Déchirure" de ROUEN l'a invité à deux reprises, en 2002 et 2004. Son oeuvre figure en permanence au Site de la Création franche de BÈGLES, au musée de STADSHOFF de ZWOLLE aux PAYS-BAS, au musée d'art brut de VILLENEUVE d'ASCQ (collection de l'Aracine), au musée Internationnal d'art naïf Anatole JAKOVSKY à NICE, au musée de PAMPELUNE ainsi qu'à celui de l' Arte Singular à ALTEA, en ESPAGNE. Et, bien évidemment, dans de nombreuses collections particulières. Biographie tirée de l'ouvrage "La puissance fragile d' Adam NIDZGORSKI" opuscule spéculatif d'Alain BOUILLET – Editions encre et Lumière – septembre 2004 Adam NIDZGORSKI dédie cette exposition à sa femme Catherine VINCENTELLI, décédée début juin 2005. |