VOIR la page de l'expo de 2004 la page de l'expo de 2003 Il en existe peut-être d'autres. Mais, sauf à posséder l'intégrale de la langue française, nous l'ignorons dans nos habitudes langagières courantes. Il a sa musique propre. Répétez-le en fermant les yeux et laissez-vous faire. Puis, faites-le. Ecoutez, vous entendrez. Mozart l'Egyptien. Il a sa couleur. Aux nuances près, celle du rouge à lèvres est également celle des menstrues, du feu aux joues, des corridas et des blessures du "Dormeur du Val". C'est possiblement aussi la honte au front et la tache sur le revers gauche de quelques vestes masculines. Dans ce cas, il ne peut s'agir que d'une invitation à la rédemption : baiser(s). Le plus doux des efforts sur soi : le Rouge. Il a aussi ses odeurs, à chacun les siennes, c'est à celà que nous sommes reconnaissables, la nuit. Et que nous nous livrons. Nous ne sommes pas des rats qui s'entrezigouillent à la moindre turbulence olfactive. C'est enfin une touche, des touches, comme un piano. Ce n'est pas une affaire de papilles et de muqueuses, mais la confirmation que "Baiser(s)" est musique. Et nous savons tous ce qu'adoucit la musique." Jean-Louis VARNIER - 22 février 2011 accueil www.ateliercln.net |